Domaine d’utilisation :
La médecine :

Comme dit précédemment, nous savons que l’impression 3D s’est présentée au domaine médical comme une révolution. Pour plusieurs raisons, elle apporte de nombreux avantages autant pour les chirurgiens que pour les patients.
Actuellement, on utilise le procédé de bio impression 3D, ce qui signifie qu’à partir de cellules vivantes appartenant au patient on recrée d’autres cellules comme des os, du cartilage ou encore de la peau. Il est prévu, d’ici quelques années, que l’on puisse imprimer jusqu’à des organes humains : un cœur, un foie, et certainement plus sans que ceux-ci ne soient rejetés par le corps, puisque ces organes sont fabriqués à partir des cellules du patients.
Cependant, il existe une difficulté pour les chercheurs : le cerveau ! En effet, le cerveau étant toujours un mystère pour le monde scientifique, il sera difficile de reproduire quelque chose d’inconnu…
L’impression 3D peut soigner des patients et sauver des vies. Prenons comme exemple, l’année 2012 aux Etats-Unis, où trois enfants atteints de trachéomalacie ont pu être sauvés. Ce genre de problèmes était jusqu’alors incurable mais, grâce à la bio impression, les médecins ont recréé une prothèse de trachée pour chaque petit. Les enfants grandissent normalement sans plus aucune complication.
La Bio Impression 3D permet :
- D’éviter les complications
Tels que les traitements conventionnels, des opérations prolongées, recours à des arrêts cardiaques ou respiratoires.
- Des organes sur mesure
Qui sont fabriqués en polymère biodégradable, c’est-à-dire qu’ils sont souples et capable de s’étendre mais aussi qu’ils vont lentement se dissoudre pour finalement disparaître de l’organisme.
- Possibilités d’entrainement
Pour les chirurgiens, un entrainement à l’identique pour une opération à venir.
- Vie normale pour les patients
Qui n’ont plus à se soucier d’opérations à risques, ou d’une opération pour le retrait d’une prothèse.
La construction :
Il existe plusieurs avantages à l’imprimante 3D en bâtiment.
- Réduction du temps de construction
D’après le site https://www.constructions-3d.com/, leur machine est capable d’imprimer une maison classique de 75m² sans étage en moins de 24h !
- Réduction du coût de construction
Imprimer sa maison utilise beaucoup moins de ressources autant humaines que matérielles par rapport à la construction traditionnelle. Sans compter que son léger temps d’utilisation impacte sur le faible coût.
- Réduction de l’impact sur l’environnement
Avec une méthode fonctionnant à l’addition plutôt qu’à la soustraction matérielle, nous ne retrouvons aucun gaspillage.
- Révolution de l’architecture
L’impression 3D permet de créer non seulement le type de maison classique, mais aussi un type de maison un peu plus particulier, plus moderne.
Imprimantes culinaires :
Enfin, on va parler de nourriture dans ce site… Vous savez, à la base, les imprimantes 3D alimentaire étaient destinées à la NASA. C’était des imprimantes à « pizza », si on peut vraiment appeler cela :
Une pizza…

Cependant, elles devaient faciliter le voyage des astronautes puisqu’il ne faudrait plus emporter une grande quantité de nourriture, juste l’imprimante. Cela peut paraître relativement étrange, j’espère aussi pour eux qu’ils auront droit à une imprimante un peu plus évoluée pour leur fournir des plats un peu plus variés… je m’imagine mal manger des pizzas pendant des mois ou alors j’en connais qui vont devoir changer leur combinaison.

J’en plaisante, mais la NASA a lancé un concours pour trouver un ingénieur capable de réaliser cette fameuse imprimante. Lorsque cet ingénieur fut trouvé, la société américaine a déboursée 125.000$ pour le développement de la machine nommée RepEap Mendel 3D.
Tant que nous y sommes, je vais vous y expliquer comment fonctionne cette beauté :
Elle est composée de 3 têtes d’impression, chacune ayant sa fonction spécifique. L’une s’occupe de la pâte, la deuxième de la sauce tomate et la dernière pour le fromage. Actuellement, les composants alimentaires se présentent sous forme de poudre qui, mélangée à de l’eau ou de l’huile, réalise la texture de sortie. Chaque pizza qu’elle fabrique contient les ressources nutritives dont les astronautes ont besoin quotidiennement. Dernière précision, le temps d’impression est de 70 secondes seulement.
Pour en revenir à un cas plus général, les imprimantes 3D dans le monde alimentaire possèdent un énorme avantage. Celui de pouvoir produire de la nourriture en consommant beaucoup moins de ressources et donc à moindre coût… (Pourrait-on espérer une solution pour le problème de la faim dans certaines parties du monde… ?)
Le monde industriel :
Et oui, l’imprimante 3D tire son épingle du jeu ici aussi ! Puisque maintenant il est possible de travailler divers alliages ainsi que divers métaux, par exemple le titane. Son avantage ? L’impression sur mesure pour certaines pièces deviennent moins cher que de les fabriquer par un moule sur mesure. Résultats : elle est utilisée par la NASA pour des modèles uniques mais aussi par l’EADS pour la fabrication d’autres pièces. Un excellent point pour l’innovation.
L’automobile :
Vous l’avez compris l’impression 3D est incontournable et je me permets de la qualifier de « magique ». D’ailleurs, je pourrais laisser la série d’exemple telle quelle mais, comme je suis dans mon jour de bonté, voici un dernier petit exemple, un de mes préférés…
Comme je vous l’ai fait remarquer quelques paragraphes plus haut (Vas-y, tu peux aller revoir si tu as oublié…), l’impression 3D dans l’industrie c’est bien. Mais prenons un domaine plus précis dans l’industrie : l’automobile !
Alors, connaissez-vous Urbee ? Si oui tant mieux, sinon je vous la présente. (Urbee voici des êtres humains, êtres humains voici Urbee)

Je l’avoue, au premier coup d’œil elle n’est pas terrible, cependant laissez-moi vous conter sa petite histoire en 2-3 lignes. Il était une fois…. (Rassure-toi, enlève ce curseur de la croix située en haut à droite de la page Internet, c’est juste une blague !)
Bon, parlons plus sérieusement, Urbee (« Urban Electric ») est une sorte de voiture hybride composée d’un habitacle majoritairement imprimé en 3D. Le but n’était pas de réaliser un exploit supplémentaire pour les imprimantes 3D, mais simplement de créer quelque chose d’écologique. Cette petite voiture, moitié électrique moitié éthanol, atteint des performances équivalentes aux habituels véhicules que nous conduisons. Son exploit a été de relier la ville de New-York et San Francisco, c'est-à-dire 4676km à parcourir avec un seul plein. En effet, avec une vitesse moyenne de 111km/h., elle n’a consommé seulement 37.85 litres d’essence, un rapide calcul nous donne 0.81 litres/100km, un record !