Aujourd’hui et depuis 2009, le grand public n’entend plus vraiment parler d’interfaces neuronales censées bouleverser l’expérience des joueurs. La raison principale est que les industriels ont décidé que la technologie n’était pas encore prête pour le grand public. Ils ont donc choisi de se concentrer sur les besoins des personnes à mobilité réduite. Le premier système neuronal à être apparu est le BrainGate de Cyberkinetics Neurotechnology Systems, qui permettait de contrôler son ordinateur par la pensée. Il est sans conteste celui le plus prometteur et le plus avancé. C’est le seul système qui permet de contrôler un curseur, mais aussi les mouvements d’un membre artificiel ou un fauteuil roulant. Il est aussi capable de reconnaître les lettres de l’alphabet afin de taper du texte. En 2009, Cyberkinetics a reçu les autorisations nécessaires pour le BrainGate 2, une mise à jour de la première version qui fut installée dans le crâne de cinq patients afin de lire leur activité cérébrale avec plus de clarté. Les recherches avancent et les sujets continuent d’être surveillés. Les scientifiques publient encore des papiers relatant leurs conclusions. Les chercheurs imaginent déjà une interface neuronale qui permettra de faire une recherche dans Google en fonction de ses émotions ou son humeur et influencer ainsi son monde numérique à l’aide de sa pensée. Nous sommes néanmoins encore très loin de ce genre d’application. En attendant, cette technologie aide déjà les tétraplégiques à communiquer et interagir avec le monde extérieur.